mardi 7 août 2012

Le Grand Dragon Rouge par William Blake

Le Grand Dragon Rouge et la Bête de la Mer

Entre 1805 et 1810, William Blake fut chargé de créer plus d'une centaine de peintures pour illustrer les livres de la Bible.

Les peintures du Grand Dragon Rouge sont une série de quatre aquarelles réalisées par ce grand poète

Cette tétralogie s'appuie sur la description du Grand Dragon Rouge de l'Apocalypse :
« Un grand signe apparut dans le ciel : une femme, vêtue du soleil, la lune sous les pieds, et sur la tête une couronne de douze étoiles. Elle était enceinte et criait dans le travail et les douleurs de l'enfantement. Alors un autre signe apparut dans le ciel : c'était un grand dragon rouge-feu. Il avait sept têtes et dix cornes et, sur ses têtes, sept diadèmes. Sa queue, qui balayait le tiers des étoiles du ciel, les précipita sur la terre. Le dragon se posta devant la femme qui allait enfanter, afin de dévorer l'enfant dès sa naissance.
Elle mit au monde un fils, un enfant mâle; c'est lui qui doit mener paître toutes les nations avec une verge de fer »


Le Grand Dragon Rouge et la Femme vêtue de Soleil

Cette peinture montre le dragon, de dos, prêt à dévorer l’enfant de la femme enceinte décrite dans l’Apocalypse.

Le Grand Dragon Rouge et la Femme vêtue du Soleil

Similaire à la précédente, cette aquarelle illustre la même scène mais d’un point de vue différent : la femme enceinte est présentée de face, dominée par le dragon.

A savoir aussi que "Dragon Rouge" de Thomas Harris tient son titre de la fascination que le tueur éprouve pour l'aquarelle de William Blake : "Le Grand Dragon Rouge et la femme vêtue de soleil", dont il espère acquérir les pouvoirs en "transformant" ses victimes.

Le Nombre de la Bête est 666 (The number of the beast is 666 )

« Il lui fut donné d'animer l'image de la bête, de sorte qu'elle ait même la parole et fasse mettre à mort quiconque n'adorerait pas l'image de la bête. À tous, petits et grands, riches et pauvres, hommes libres et esclaves, elle impose une marque sur la main droite ou sur le front. Et nul ne pourra acheter ou vendre, s'il ne porte la marque, le nom de la bête ou le chiffre de son nom. C'est le moment d'avoir du discernement : celui qui a de l'intelligence, qu'il interprète le chiffre de la bête, car c'est un chiffre d'homme : et son chiffre est six cent soixante-six. » (Traduction œcuménique de la Bible donne pour les versets 15 à 18)